Qu’est-il vraiment arrivé au cédérom de la Super Nintendo ?

Sur Kotaku, Chris Kohler a décidé de rétablir la vérité sur ce qui s’est passé avec la PlayStation de Nintendo. Après qu’un partenariat fructueux entre Nintendo et Sony ait donné lieu à une puce sonore supérieure pour la SNES, les deux entreprises ont décidé de collaborer sur un projet de CD-ROM pour la console 16 bits.

Dans une discussion avec Denfaminicogamer (traduction avec l’aimable autorisation de Nintendo Everything), l’ancien responsable de Sony, Shigeo Maruyama, a révélé que Nintendo avait exprimé des inquiétudes quant aux temps de chargement. Pour cette raison, le géant du jeu vidéo était enclin à s’en tenir à la technologie des cartouches pour les jeux. La réticence de Nintendo s’est traduite par un contrat qui a été fortement empilé en faveur de Sony.

Alors que le plan prévoyait que Nintendo fasse des jeux et que Sony produise du contenu comme des encyclopédies et des collections de karaoké, Maruyama a spéculé que Nintendo s’est retiré parce qu’il devenait nerveux. Nintendo s’est alors associé à Phillips, et Sony est revenu plus tard pour travailler avec les deux sociétés. Cependant, Nintendo a fini par se retirer complètement de la technologie CD. Ken Kutaragi, l’instigateur de la console, s’est servi de la prétendue trahison de Nintendo comme d’un carburant pour pousser Sony à intervenir et à créer sa première PlayStation, et le reste appartient à l’histoire.